Lorsque j’ai vu la bande-annonce de On the road – Sur la route, j’ai été intriguée par le film. Une histoire qui parle de road trip, de voyage et de vie de bohème; une histoire tirée d’un livre, lui-même tiré d’une histoire (presque) vraie, il n’en faut pas plus pour aguicher ma curiosité.
Synopsis du film : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.
SUR LA ROUTE – Bande-annonce officielle (HD 1080p) par MK2diffusion
Avant le film, je n’avais jamais entendu parler de Jack Kerouac (Roh !!! La honte !!!) (ah ouais ? Vous en aviez entendu parler vous ?). J’ai donc tout de suite fait un petit tour sur Wikipédia, mon-ami-du-savoir.
J’y apprends que…
Jack Kerouac est issu d’une famille québécoise qui a immigré dans le Massachusetts ! On entend son personnage prononcer quelques mots en français dans le film – avec un accent québécois fort douteux d’ailleurs. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des auteurs américains les plus importants du 20e siècle. Il a créé son propre style, “la prose spontanée”, qui inspira de nombreux artistes, écrivains et chanteurs comme Bob Dylan. (Pour le reste… je vous laisse lire la suite Wiki).
Après avoir lu sa biographie, j’étais encore plus attirée par ce film et son auteur. Je suis fascinée par les voyages et les personnalités atypiques, les gens qui voyagent et parcourent le monde. Il m’en faut peu…
J’étais un peu sceptique sur le casting du film en voyant que Kristen Stewart en faisait partie. Et finalement, j’ai été agréablement surprise ! Elle est juste, sensible et sensuelle à la fois. Pour la première fois, elle ne m’est pas apparue comme un petit animal sauvage effarouché en pleine dépression, mais comme une femme, un peu paumée certes, mais qui avait de la personnalité. Sa danse dans l’une des scènes du film la montre débordante d’énergie et de féminité. Bref, elle avait l’air vivante !
Les deux personnages principaux Neal Cassidy/Dean Moriarty (joué par Garrett Hedlund) et Jack Kerouac/Sal Paradise (joué par Sam Riley) m’ont intriguée du début à la fin. J’ai aimé leur nonchalance, leur sincérité, leur insouciance, leur mal de vivre, leur soif de vivre ! Chacun des personnages rejette le monde dans lequel il vit. Leur fuite en avant les mène dans un parcours semer d’embûches, de douleurs et de petits bonheurs.
Le film nous fait parcourir des milliers de kilomètres à travers les États-Unis et le Mexique à un rythme tantôt lent, tantôt rapide, mais surtout au rythme de leurs étapes de route et de vie. On se trouve au milieu des années 50, entre le jazz, la drogue, l’alcool, le sexe et les voyages. Un monde à des années-lumière du notre, mais qui nous me touche profondément. À voir absolument !
Et comme je n’aime rien faire dans la logique des choses, je n’ai pas lu le livre avant le voir le film. Pour rattraper cette erreur, les quelques 600 pages du roman m’attendent sagement sur ma table de chevet !
Et vous, seriez-vous prêt(e)s à tout quitter pour partir à l’aventure, sans savoir de quoi demain sera fait ?
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