Lors d’un voyage au long court, le voyageur traverse différentes émotions : excitation, euphorie, émerveillement, fatigue, lassitude et… coup de blues ! Et c’est cette dernière phase qui est la plus difficile à gérer. Je vous fais part d’un peu de mon expérience…
Voyage et phase “lune de miel”
Entre l’excitation du départ en voyage et l’euphorie de découvrir de nouvelles choses chaque jour, l’énergie qui tient le voyageur est décuplée ! On a envie de tout voir. De découvrir des paysages et des cultures totalement différentes de la nôtre. On a envie de comprendre les autres. On fonce.
J’ai changé de lieu tous les deux – trois jours. Et si je restais plus longtemps, je visitais toujours quelque chose. Pas une journée sans découvrir quelque chose même si c’était simplement des quartiers d’une ville ou une balade à vélo dans les environs. J’ai accumulé les bus de nuits pour gagner du temps (et sauver quelques euros de nuits d’hôtel). Je me réservais seulement une après-midi par-ci par-là pour me reposer et bloguer.
Non, ce n’est pas vrai, je suis restée deux jours à ne rien faire dans les 4 000 Îles au sud du Laos… Mais la chaleur écrasante m’a empêchée de bien dormir et donc de me reposer complètement.
Au Laos, j’ai voyagé à deux, à trois et à cinq ! A plusieurs, l’énergie de chacun décuple notre propre énergie. On en fait donc encore plus. On a tendance à suivre le mouvement des autres. Alors j’ai profité de chaque moment ! Outre le manque de sommeil, je ne ressentais pas la fatigue. Jusqu’au jour où…
Quand la fatigue s’installe
Arrivée au Cambodge, je me suis retrouvée toute seule. Cela faisait du bien : une grande chambre pour moi toute seule pour pouvoir étaler toutes mes affaires et vivre dans mon désordre ! A Angkor, je ne me suis pas managée. J’ai visité les temples durant quatre jours d’affilée. Je partais à 6h30 le matin pour ne revenir que vers 17-18h ! J’ai pédalé pendant les deux premières journées pour visiter les temples les plus proches sous un soleil de plomb et des températures abominables. Je me suis tout de même offert un massage à Siem Reap et j’ai pris une petite journée à Battambang pour ne rien faire du tout. A la suite de quoi, j’ai continué à faire plein de choses en me promettant une petite pause à Hoi An au Vietnam. Mon instinct me disait que j’adorerais cette ville et que ce serait un bon endroit pour se reposer. La fatigue physique était bel et bien là, mais je la repoussais.
Je suis donc arrivée complètement brûlée au Vietnam. De mauvaise humeur. Agressive envers les tuk tuks – ce qui est rare pour moi, étant d’un naturel extrêmement calme. Râlant pour un rien. Je n’en pouvais plus de faire et défaire mon sac. Porter les mêmes vêtements depuis des mois. Apprendre à dit “bonjour” et “merci” dans une nouvelle langue. Devoir m’adapter une nouvelle fois à une nouvelle culture.
Le coup de blues
La lassitude s’est installée petit à petit faisant place au coup de blues. J’étais de moins en moins excitée à l’idée de découvrir une nouvelle ville et voir de jolies choses. Je me forçais presque à sortir de ma chambre certains jours. Je n’avais plus envie d’affronter les tuk tuks, les masseuses ou autres harceleurs de rue ! Il était temps de ralentir le rythme. Quitte à en voir moins. Me reposer était devenu primordial. Prendre le temps de prendre le temps. Ne rien faire pendant plusieurs jours. Arrêter de stresser si je ne fais rien plus d’une après-midi.
Et puis… Hoi An est arrivée ! Enfin… je suis arrivée à Hoi An ! J’avais réservé deux nuits dans un hôtel hors de prix. Ou plutôt hors budget, devrais-je dire ! J’avais passé quelques heures sur le site trivago qui propose les offres de différents sites de réservations d’hôtels. Et j’ai fini par trouver mon bonheur : le Vinh Hung Emerald Resort ! Un joli hôtel avec piscine (indispensable), une jolie chambre avec un lit king (pas essentiel, mais chouette), un balcon avec vue sur la rivière et un buffet pour le petit déjeuner !
Deux jours durant lesquels je suis sortie uniquement pour manger (parce qu’évidemment, hôtel cher = restaurant cher) et lézarder au bord de la piscine en lisant ! Un vrai bonheur ! Après une petite balade dans la ville Hoi An et un vrai coup de cœur pour cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, j’ai prolongé mon séjour et j’y suis restée une semaine – entre temps, j’ai pris un hôtel moins cher évidemment. Une semaine à me balader dans les rues, aller à la plage, glandouiller avec les deux Américains rencontrés là-bas, prendre un cours de cuisine vietnamienne, visiter un temple angkorien… Prendre des vacances dans un long voyage… cela fait du bien !
Ralentir le rythme…
Malgré la fatigue et la lassitude, je n’ai eu aucune envie de rentrer. J’étais bien là où j’étais. Je vis ce que je rêve de vivre depuis des années. Par contre, il est clair que mon rythme de voyage a ralenti. Après une semaine à Hoi An, j’en suis à ma sixième et dernière journée à Sapa avant de rejoindre la Baie d’Along pour mes cinq derniers jours au Vietnam.
Je me rends compte que ce n’est pas pour rien qu’autant de blogueurs voyageurs font l’apologie du slow travel !
Quelques idées pour remonter le moral et mieux repartir
On a tous nos petits “trucs” pour reprendre des forces et se chouchouter pour éviter le fameux coup de blues du voyageur.
Voici quelques idées suite à mon expérience ou glanées à droite et à gauche via les autres voyageurs :
- S’offrir un super hôtel : avec piscine, avec une super baignoire, un super lit et l’air conditionné ! Bref… s’offrir un peu de luxe pour se reposer, se détendre, ne rien faire et s’enfermer dans une petite bulle l’espace de quelques jours.
- S’offrir un super repas : une fois n’est pas coutume, il faut savoir que ce n’est pas parce qu’on voyage en Asie qu’on est obligé de manger du riz tous les jours. D’une part, parce que ce n’est pas humain. Et d’autre part, parce qu’une bonne pizza, ça fait du bien aussi ! Ou un bon steak pour les carnivores ! J’ai rencontré un couple au Laos qui avait passé son temps à manger dans les bouibouis au Vietnam. Résultat, après un mois de frustration, une fois arrivés au Cambodge, ils ont accumulé les restaurants “hors budget”. Alors pourquoi ne pas s’offrir un bon restaurant une fois de temps en temps ?
- Se chouchouter : un massage, un soin du visage, une manucure. Rien de mieux pour se remettre en forme et se détendre. Après mon soin du visage à Siem Reap au Cambodge, je me suis sentie comme dans une nouvelle peau ! Je revivais !
- S’offrir de nouveaux vêtements : Parce que porter les mêmes vêtements pendant des mois, même si on y est préparé psychologiquement et qu’en fait, on s’en fout parce qu’on est tous dans le même bateau, c’est lassant à la longue. Alors s’offrir un nouveau t-shirt à 3€ ou une nouvelle robe, ça requinque les esprits !
- Ne rien faire pendant plusieurs jours ! Le must ! Le plus efficace !
30 Comments
Très bel article miss et tu as tout à fait raison. C’est bien aussi de savoir avouer son coup de blues, certains voyageurs nous font croire qu’ils vont toujours bien ! Enjoy your trip !!!!
Merci Jen ! En parlant avec plein de voyageurs, j’en ai vu pas mal qui avait des baisses de moral. Mais en fait, c’est dur de se l’avouer à soi-même… Tu te dis: “Mais bordel, je suis à l’autre bout du monde, je réalise mon rêve et là,… je n’arrive plus à l’apprécier”. Petit mal au cœur. Et puis tu te dis que ça arrive, c’est normal. 🙂
Article très juste. Ces moments de baisse de moral sont difficiles mais permettent de se recentrer sur soi, sur l’essentiel et apportent un nouveau souffle au voyage que l’on est en train de vivre.
Oui, tu as tout à fait raison ! Cela permet de se recentrer un peu sur soi… chose que l’on oublie en voyageant. Merci pour ton commentaire !
Touchant ton article, je comprends ton état! ton voyage n’est pas des plus simples et il faut une sacrée endurance ! il est normal ton coup de blues ! aujourd’hui j’ai eu des nouvelles de ma fille au Chili elle avait le coup de bleues comme toi elle est partis depuis un peu plus d’un an déjà! c’est difficile pour elle (et pour moi)il faut du repos et tout repars, vit un peu plus au ralentie tu verras que tout ira beaucoup mieux, je pense bien à toi demoiselle du bout du monde
Merci miss ! J’ai corrigé “coups de blues” 😉
J’imagine que c’est dur pour ta fille ! Ce n’est pas toujours facile de vivre loin des siens. J’ai vécu des hauts et des bas à Montréal, tout autant que mes amis. Partir vivre loin est un choix qui comporte de laisser beaucoup de choses derrière soi. Dont sa famille et ses amis que l’on ne voit plus qu’une fois par an ou moins. Et c’est le plus dire à vivre. Pour ceux qui sont restés en France, ce n’est pas évident de voir ses enfants partir loin non plus…C’est évident…
Des bisous
merci bisou à toi aussi
Trop tard pour corriger le coup de bleues en coup de blues, mille excuses
Oui cela paraît tjs incroyable pour les gens à qui on parle et qui sont dans leur routine habituelle et rêve de prendre des vacances, mais il est vrai que lorsque le voyage dure un certain temps, il y a toujours un moment où l’on regrette le confort et la routine de nos moments pré-voyage. C’est pourquoi il est vrai qu’il est important de faire attention à ne pas avoir un rythme trop soutenu lors d’un road trip, il faut aussi savoir se reposer pour éviter le fameux blues dont tu parles…
Pour ceux rester en France, c’est pas normal d’avoir un coup de blues alors que tu es à l’autre bout du monde et que tu vois des choses merveilleuses. Enfin certaines personnes comprennent… heureusement ! 🙂
Là je prends mon temps et je me repose… une copine me rejoint à Bali. Ce qui va dynamiser mon dernier mois de voyage 🙂
Avant mon premier voyage au long cours, on m’avait parlé du cap des trois mois de voyage. Je l’ai effectivement ressenti durant une semaine environ, après presque 4 mois en Inde, et avant d’enchaîné 39h de train avec 12h de bus. Heureusement, j’ai ensuite retrouvé des amis dans le Nord du pays et tout est rentré dans l’ordre.
Cette fois-ci, je l’ai ressenti également 4 mois après mon départ mais pour des motifs extérieurs au voyage (deux décès et une rupture d’anévrisme pour mon père), en pleines fêtes de fin d’année en plus. J’ai enchaîné en tombant malade durant plusieurs jours!
Pour ma part, je n’ai pas besoin de ralentir le rythme car je ne courre jamais, mais j’essaie de me rapprocher de ma famille et mes amis, je mange mieux, et j’essaie davantage de rencontrer d’autres voyageurs. C’est une bonne chose d’aborder ce sujet car beaucoup d’entre nous traverse une période à vide et nous sommes peu à en parler!
Bonne continuation 🙂
Oui, moi ça m’est tombé dessus après un peu moins de 4 mois de voyage… Donc il y a bien un cap à passer dans le voyage…
Je retrouve une amie dans quelques jours à Bali. Ca va faire du bien et ça va me redynamiser ! Surtout qu’elle n’est là que pour un mois donc va vouloir en profiter à fond. Et je fais un Vipassana. Ca va m’aider à vider mon esprit. 🙂 Si je tiens jusqu’au bout… Evidemment…
C’est vrai que c’est une très bonne idée de se rapprocher de ses amis et de sa famille. Mais si j’envoie trop de messages à mes amis. On me dit que je suis trop souvent sur internet. En même temps, si je suis seule, je n’ai que ça à faire… Alors bon…
C’est vrai que j’ai vu peu d’articles sur le coup de blues. Pourtant, en parlant avec d’autres voyageurs, tout le monde à son coup de blues pour différentes raisons.
Merci pour ton message et le partage de ton expérience ! C’est vrai que perdre des personnes que l’on aime et savoir qu’un de ses parents a eu un problème de santé, ça mine le moral… parce qu’on est pas là…
Super article qui reflète bien la misère dans laquelle on se trouve après un certain moment.
Bon courage pour la suite !
Merci ! 🙂
Et oui, quand la fatigue nous tombe dessus… c’est pas évident !
Ah oui, ne rien faire, je plussoie ! C’est d’ailleurs la seule qui fonctionne pour moi, les autres sont sans effet sur moi. Je ne me sens pas à ma place quand je monte en standing. C’est étrange, j’en conviens, mais bon … Une cabane en bois aux 4000 îles, rien de mieux pour me ressourcer 🙂 Je m’y étais posé une semaine d’ailleurs, c’était la fin du voyage après presque une année.
Je pense que la plupart d’entre nous démarrent sur un rythme un peu trop rapide, et puis petit à petit, on s’adapte à un rythme qui nous convient. Le seul souci en fait, c’est si on à trop de contraintes de dates posées des les départs avec des avions à des dates peu flexibles à prendre, s’adapter devient plus difficile.
Et bien j’avoue qu’en arrivant à mon hôtel de super standing, je me sentais bizarre… Pas à ma place; Surtout après avoir eu des hôtels petits budgets tout le long de mon voyage. Mais ce qui m’a fait le plus de bien, c’est le jardin et la piscine. Ne pas avoir à être harcelée par les tuk tuks et les massages lady… Je suis rentrée dans une bulle et ça m’a fait du bien pour le peu de temps que cela a duré. Et puis une vraie douche, on ne va pas le nier… c’est un vrai plaisir !!! ^^ Surtout en Asie !
J’avais surtout besoin de clim pour avoir un peu de frais car je ne supporte plus la chaleur en ce moment…
Tu as raison, on démarre trop vite nos voyages : voir le plus possible et profiter un max. Et finalement dans quel but ? J’en fais moins au Vietnam et ce n’est pas plus mal car je prends le temps de vivre et de me détendre. Après effectivement, le problème des dates… ce n’est pas évident à gérer. Je m’étais fixer un mois par pays en gros. Le temps du visa… Mais ce n’est jamais assez…
Ce n’est pas faux ! Je n’ai pas eu de baisses de moral mais il y a eu des périodes où j’étais lassé, notamment en Inde ou dans le Sud-Est. J’étais en vélo donc en prise constante avec cette agitation, nuit et jour et lorsque j’arrivais à l’hôtel pour un jour de repos, parfois je n’avais qu’une envie : me reposer et surtout, ne pas visiter. Et plus j’étais lassé, plus j’accélérais le rythme pour regagner la nouveauté. Je m’étais accordé quelques rares jours de repos en extra à droite à gauche lorsque ça devenait vraiment indispensable mais j’étais plutôt d’avis à ne pas compter mes efforts. Je me disais que le repos viendrait à mon retour… Je ne peux pas dire que je regrette car j’en avais envie de ce rythme, mais aujourd’hui je ne ressens plus du tout le besoin d’en voir un maximum. J’estime en avoir vu largement assez pour me faire une opinion global de l’humanité et c’est ce que je voulais donc maintenant je peux voyager relax, faire moins de kilomètres, me poser plus longtemps. Je ne voyage plus que dans l’optique de prendre du bon temps qu’importe que je voie ceci ou cela, le bon temps est ici et maintenant :).
C’est vrai que la lassitude finit toujours par arrive. Je pense que c’est là où il faut ralentir le rythme. A quoi bon voir des choses si on ne les apprécie même pas ???
La fin de ton commentaire me fait penser que plus on voyage plus on change notre façon de voyager. On sait mieux ce qui nous convient, ce que l’on cherche et ce que l’on attend…
Je ne cherche pas non plus à apprécier tout ce que je vois. Il est normal de se sentir plus à sa place dans certains lieux que dans d’autres, mais disons qu’en prenant vraiment le temps on est plus à même de relativiser et trouver du bon même là où il semblait ne pas y en avoir.
Plus on voyage plus on change notre façon de voyager car il est inutile de refaire inlassablement les mêmes expériences. Surtout à nos jeunes âges, heureusement que ce qui nous convenait hier n’est pas ce qui nous conviendra demain 🙂
C’est marrant parce que de ma petite échelle, je te comprends. Depuis que je suis à Montréal, je déteste ne rien faire. Savoir qu’on a un temps limité pour découvrir le pays est frustrant. Alors des fois je reste a la maison un après-midi parce que je sens bien que c’est ce dont j’ai besoin, mais je m’en veux terriblement et finalement, ma journée n’est pas aussi reposante…
En tout cas c’est bien que tu fasses attention à tes besoins, tu profiteras certainement mieux ! 🙂
Super tes petits conseils !
Oui, il m’arrivait la même chose à Montréal la première année ! Et puis quand j’ai décidé de rester… j’ai pris mon temps ! 🙂
Je ne sais pas si tu as prévu de rester plus longtemps à Montréal avec ton copain, mais si c’est le cas, tu auras du temps pour finir de découvrir le Québec et les environs, et donc, moins de culpabilité pour te garder des journées repos 😉
Je comprends qu’il y a une sorte de pression qui se fait ressentir à se rendre coupable si on “ne fait rien” mais c’est certain que lorsque l’on a un coup de blues, il vaut mieux faire un break que se forcer à visiter et du coup ne pas apprécier à sa juste valeur.
Et puis Hoi An est une excellente destination 😉
C’est difficile au départ de se dire qu’on est à l’autre bout du monde et qu’on ne fait rien… Mais après coup, on se dit que se poser ça fait du bien et on recommence à apprécier de faire de nouvelles choses 🙂 Après, c’est certain que j’en fais beaucoup moins qu’au départ et que ma motivation reste limiter. Lol !
En effet, Hoi An est une très belle destination et définitivement un de mes coups de cœur en Asie !
Merci pour cet article! Je suis pile dans la phase de lassitude limite coup de blues du voyage. .. Je suis au Chili et j’ai de plus en plus de mal à aller ren contrer les gens, à faire l’effort de parler espagnol, à me botter le cul pour faire du stop et à aller voir de belles choses. Du coup je sais pas trop quoi faire et je me pose plein de questions … Au moins je découvre à travers ton article que ce genre de passage ne m’arrive pas qu’à moi, ça me rassure un peu!
Je viens de t’envoyer un petit mail !
Bonjour,
C’est pareil pour moi, après 4 mois de voyage en Australie et Nouvelle Zélande me voila au Chili et j’ai le coup de blues du voyageur. Exactement comme Capucine j’ai moins envie de faire des effort pour parler espagnol, prendre le bus me fatigue, je n’ai plus l’envie de découvrir et mes proches me manquent. J’envisage de modifier complètement la suite de mon voyage pour me rapprocher de proches.
Je suis content de voir que ça n’arrive pas qu’a moi. 🙂
Je pars après-demain en trek en espérant que ça me permettent de me relancer ! Normalement le retour au source fonctionne pour moi ..
Bon courage Laurent ! Je pense qu’on passe tous par là en voyageant. J’espère que le trek t’a redonné un peu d’énergie. Ca fait souvent du bien de partir dans la nature je trouve 🙂
Je connais bien ton ressenti. Donc un trek ou quelques jours de repos… ça ne peut faire que du bien !
Moi je viens de France et suis au Québec pour 5 mois. En plein coup d’blues depuis quelques jours. Merci pour tous ces témoignages, on se sent un peu moins seul et surtout on s’inquiète moins. Après presque deux mois de bonheur à rouler, rencontrer, découvrir, m’émerveiller, j’ai repris mon travail (à distance) face à mon ordi et, la chaleur moite de Montréal aidant…, je commence à me demander ce que je fais ici… et où sont restés l’enthousiasme et la dynamique de départ. La questin de rentrer ne se pose pas particulièrement, c’est juste que je me sens marginalisée autant chez moi qu’ici. Probablement surestimé les effets d’un long voyage et sousestimé mes capacités à les vivre.
Salut Béatrice,
Il te faudra peut-être un peu de temps pour t’adapter à ta nouvelle vie. Essaie de sortir et de profiter de Montréal. Surtout que l’été y est top !
On passe toujours ce que j’appelle “une lune de miel” lorsque l’on s’installe dans une nouvelle ville. Une fois l’euphorie passée, c’est un peu plus dur. Mais Montréal est une ville géniale, avec une qualité de vie que l’on a pas en France (j’te jure… je regrette d’être partie à mort!!!). Tu ne veux pas trouver un job sur place ? Tu penses rester combien de temps ?