Je suis enfin allée voir Frankenweenie ! Vous allez me dire qu’il n’est en salle que depuis le 31 octobre… Sauf qu’au Canada, cela fait déjà un mois qu’il est dans les salles obscures ! Amoureuse folle de Tim Burton, je ne voulais pas rater ce film. Et, en même temps, comme pour un énième rendez-vous avec un jeune homme qui vous fait mariner et qui vous ballotte de droite à gauche, je ne savais pas sur quel pied danser. Je n’ai jamais détesté de film de Tim Burton. Mais j’ai été un peu déçue par Alice au pays des merveilles malgré son esthétique parfaite. Et si j’ai adoré Dark Shadow, il manquait un petit je-ne-sais-quoi pour faire battre la chamade à mon petit coeur. Après ces petites déceptions, il fallait que Frankenweenie soit parfait, qu’il me fasse perdre la tête et qu’il m’émoustille. Il était hors de question de que je ressorte indemne de ce film. Pari réussi !
Synopsis : Frankenweenie, c’est l’histoire d’un petit garçon, Victor, qui perd son chien, Sparky, dans un terrible accident. Il fera donc appel au pouvoir de la science en bricolant une machine improbable qui capte la foudre afin de ramener Sparky à la vie. Victor tentera tant bien que mal de cacher Sparky. Mais celui-ci finira par s’échapper… ce qui n’échappera pas à un des camarades de classe de Victor. C’est à ce moment que tout dérape. Victor, ses copains d’école et les habitants de la ville comprendront à leur dépend qu’il n’est pas bon de jouer avec la science…
Frankenweenie est filmé en “stop motion”. Ce qui donne un côté “vintage” au film. Chose que j’ai énormément appréciée. Si j’aimais beaucoup l’ambiance de couleurs qu’offraient L’étrange Noël de Monsieur Jack ou des Noces funèbres, j’ai trouvé qu’ici, le noir et blanc apportait une tout autre dimension au film. Je me suis sentie tout de suite emportée par la poésie du film et je me suis laissée entraîner dans l’ambiance délicieuse de la vie de ce petit ingénu.
Tim Burton nous offre un joli conte sur l’amitié entre un enfant et son chien, sur le rapport que l’on a avec la mort et son acceptation. Mais rassurez-vous, le réalisateur nous offre une belle fin, une fin émouvante. Je pense que Frankenweenie a de quoi ravir autant les petits que les grands et les grands qui veulent rester petits dans leur tête. Alors si vous voulez rêver un peu, courez voir Frankenweenie !
Et pour finir, la charmante et douce mélodie du générique de fin : “Strange Love” de Karen O (trouvé sur le blog de Justagirl)
5 Comments
Ca me rappelle Edward aux mains d’argent… La Chouquette est trop petite, elle a eu peur des extraits au cinéma mais j’aurais bien aimé le voir 😉
Oh elle a quel âge ? C’est sûr que ça change des Disney… Je sais pas à partir de quel âge un enfant peut voir Frankenweenie… Mais je pense pas que ce soit pour les tout petits
elle a 4 ans, mais c’est surtout l’effet cinéma (le noir, le son, le grand écran), qui l’impressionne. Elle est encore trop petite pour ce film 🙂
Oh oui elle est un peu petite en effet. 😉
Je suis contente qu’il t’ait plu ! 🙂