Premiers pas à Bangkok

Que dire de Bangkok… Je suis incapable de dire si j’aime ou pas cette ville. Mes sentiments sont mitigés entre sa ressemblance avec la folie de New York : il y a  ces voitures omniprésentes, ce bruit étourdissant, ces habitants qui marchent droit vers leur direction et ces touristes qui errent dans les rues, appareils photos accrochés autour du cou.

Khao San Road, le quartier des backpackers à un petit air de Time Square : des lumières partout et surtout, des touristes, uniquement des touristes. C’est ici que les « jeunes » viennent faire la fête. Le quartier grouille de bars et de restaurants en tout genre. Des boutiques installées dans la rue vendent de tout : des livres, des gougounes tongs, de chemises, des robes, des sacs, des souvenirs, etc. On entend parler toutes les langues et beaucoup le français.

Dans les rues de Bangkok, les touristes sont repérés à des kilomètres à la ronde et les taxis ou tuk tuk n’hésitent pas à s’arrêter pour vous emmener vers votre destination. Le touriste occidental, comme dans beaucoup de pays, est vu comme un portefeuille sur pattes. Autant savoir où vous allez pour repousser les gentils chauffeurs de tuk tuk et de taxi.

Et puis il y a la pollution… la pollution habille Bangkok comme la neige habille Montréal en hiver. Sauf que contrairement à la neige, la pollution est tout simplement insupportable. Elle vous pique les yeux, vous irritent les narines et vous déshydrate.  Je comprends mieux cette habitude qu’on les asiatiques de se balader avec un masque… si c’est la même chose à Hong Kong ou à Tokyo, je n’ose même pas imaginer le nombre de cancers ou de maladies qui peuvent provenir de cette foutue pollution.

La ville en elle-même n’est pas « belle ». Mais certains petits coins nous font sentir en dehors du tumulte de Bangkok. «Caché » au bord des rivières, les khlongs ressemblent à de petits villages dans la ville, loin de tout et au calme. On peut s’y promener sous le regard curieux ou inquiet des habitants. Mais certains vous font bien comprendre que le chemin de la sortie est tout proche.

Du haut du Golden Mountain, la vue offre un magnifique panorama de la ville de Bangkok (comme on peut le voir sur la première et troisième photo).

Le quartier chinois de Bangkok, quant à lui, ressemble à un grand labyrinthe de marchés de tout et de rien. Bref, un quartier chinois quoi. On peut y visiter le Wat Tramit.

En se baladant le long de la rivière Chao Praya, on peut admirer le coucher de soleil sur le Wat Arun.

Voici un petit aperçu de mes trois jours à Bangkok où je n’ai fait qu’effleurer la ville. J’y reviendrai après la Birmanie où je suis actuellement et pour mon vol de retour. J’ai donc encore un peu de temps devant moi pour visiter le reste de la ville…